Interview Soufiane, Social Media Manager

Le concept Booska’Ekip donne la parole chaque mois à un membre de l’équipe pour nous présenter son parcours, son métier, ses passions… Le deuxième profil a être présenté dans ce format est celui de Soufiane, notre Social Media Manager. Il anime les réseaux sociaux de Booska-P depuis 1 an maintenant et nous explique, aujourd’hui, les dessous d’un métier attractif mais loin d’être facile tous les jours ! 

Social Media Manager, c’est quoi exactement ? 

Je m’occupe des réseaux Facebook, Twitter, Instagram, TikTok et YouTube de Booska-P.
Ce qui différencie mon post d’un Community Manager c’est la partie stratégie. En plus de la partie opérationnelle sur les réseaux sociaux qui consiste à créer et publier du contenu, faire de la veille, du reporting et analyser des KPI’s…., la partie stratégie aborde davantage de missions décisionnelles. Je choisis quel réseau utiliser en fonction du contenu, je propose des stratégies éditoriales pour les nouveau format… Il est prévu que quelqu’un vienne travailler avec moi sur la partie contenus, la partie stratégique de mon post est donc amenée à se développer encore ! 

Explique-nous ton parcours  !

J’ai débuté mes études avec une double licence droit économie à la fac mais je n’ai pas aimé. Le journalisme m’intéressait alors j’ai intégré une école spécialisée, ça ne m’a pas plu non plus. J’ai décidé de faire une licence d’histoire à Paris 1, qui était plus généraliste que mes précédentes expériences, c’était sûrement mes années d’études les plus intéressantes au niveau culture générale. Après mes 3 ans, j’ai enchaîné avec un master communication à la fac. J’ai pu me rapprocher du digital à travers mes divers stages notamment à Minutebuzz qui sont experts en la matière, j’ai alors enchaîné avec une alternance là-bas. J’ai réalisé ma deuxième alternance chez Mouv’ avec des missions de rédaction d’articles et de community management, de publications sur les réseaux. Ensuite, j’ai eu un post de Community Manager à beIN Sports et j’y suis resté 1 an.

Comment es-tu arrivé à Booska-P ?

Mon post à beIN Sports était très prenant, j’avais envie de voir autre chose et d’avoir un meilleur équilibre entre ma vie privée et mon travail. Je suis tombé sur l’offre de Booska-P, j’ai alors postulé sans prétention et sans attentes particulières, j’ai passé l’entretien avec Amad et je suis là depuis 1 an ! 

Comment se déroule ta journée type ? 

Je commence par ouvrir Twitter pour voir s’il y a eu une dinguerie, pour faire le bilan des tendances et des sujets en top tweet, ensuite je publie la photo du matin sur Instagram. Dans les transports, je regarde mes mails, les données du site de la veille. Une fois arrivé au bureau, j’attends les news de la partie rédaction pour les partager sur les réseaux sociaux tout au long de la journée. Il y a le post du midi, la planification de la vidéo YouTube journalière, les suggestions de TikTok au monteur pour la fin de journée et les deux posts du soir. De 17h à 20h, il faut rester en alerte c’est le top horaire pour les grosses actus, les tracklists… Toute ma journée est évidemment rythmée par de la veille continue sur toutes les plateformes.

Un projet dont tu es fier ? 

La période la plus kiffante depuis que je suis ici c’était pendant l’Euro. Il y a eu énormément de trafic sur tous les réseaux confondus. Quand les matchs se terminent, les photos de presse sortent, l’objectif est de trouver la plus virale et de la reposter presque dans l’immédiat. La plupart des médias attendaient le lendemain pour poster, contrairement à nous et grâce à ça, pendant le tournoi, on a fait d’excellentes statistiques. La photo qui a le mieux marché c’était Mbappé et CR7 en train de sortir du vestiaire avec plus de 200k de likes et 2M d’impressions. 

« Quand tu vois les chiffres augmenter parce que tu as réussi à jouer sur l’actualité, c’est gratifiant »

La plus grande difficulté dans ton métier ?

Dans un métier où l’on gère une communauté, il n’y a pas de temps mort. S’il y a des infos qui tombent le week-end ou tard le soir, même si on est fatigués, on doit réagir. Par exemple, un dimanche, je devais modérer des commentaires en pleine sortie VTT. En général, ce ne sont pas des missions urgentes mais importantes pour la valeur ajoutée du média. C’est peut être l’un des jobs les plus attractifs mais ça ne s’arrête jamais. Il y a des lundis où j’arrive au travail après un week end avec l’impression de n’avoir pas eu de pause. 

De plus, c’est un métier qui paraît facile car tout le monde se sert des réseaux au quotidien, alors certaines personnes se permettent de juger ton travail ou d’affirmer qu’ils auraient fait mieux, même quand ce ne sont pas des critiques constructives.

« Il faut avoir confiance en ses contenus ! »

Raconte-nous une anecdote sur ton travail

C’est le sieste gate ! Tu peux être sûre qu’a chaque fois que je décide de faire une sieste, peu importe quand, on va m’assaillir de messages ou une grosse actu va tomber. On est en première ligne, je ne peux pas me permettre de remettre une tâche à plus tard. Plusieurs fois, je me suis réveillé avec mon téléphone qui a surchauffé et une tonne de notifications. Maintenant  je réfléchis à deux fois avant de faire une sieste car même si j’essaye d’anticiper au maximum, je dois rester à l’affût.

C’est quoi ton contenu préféré chez Booska-P ? 

Même avant d’être dans l’équipe Booska-P, je consommais beaucoup les vidéos YouTube, du reportage aux interviews plus légères. J’aime beaucoup le format du reportage, c’est un contenu très immersif qui nous permet de mieux comprendre les artistes que l’on écoute tous les jours.   Aujourd’hui c’est un plaisir de s’occuper des publications de celles-ci, je sais d’avance en les regardant ce que je vais garder en extrait pour que ça fonctionne. 

Tu stream quoi ? 

Ce que j’écoute, c’est un mélange parfait entre la Booska’Hits et la Booska’Bangers, ça va des hits du moment jusqu’aux sons classiques rap français. Sur Spotify, j’écoute les playlists « Validé » et « Fresh Rap » qui regroupent majoritairement les tubes du moment et les grosses têtes dont des artistes que j’apprécie comme Booba, Ninho, Hamza, Maes, Niska et récemment Tiakola et Guy2bezbar.

T’écoutes quel(s) album(s)  ? 

J’écoute rarement les albums dès leur sortie mais les deux seuls que j’ai écouté à minuit c’est SCH et Booba. Sinon je les passe le week-end sur mon enceinte pour me faire un vrai avis plutôt que de l’écouter « à la va-vite ». Beaucoup préfèrent le format EP aujourd’hui, je suis toujours client des albums (temps qu’ils sont pas excessivement long) !

Si ton job était une punchline ?

Vu que les chiffres rythment mon travail, je dirais « Les hommes mentent, pas les chiffres ».

Il faut suivre quel artiste dans les prochains mois  ?

Il faut suivre de près Guy2bezbar ! Pour moi, il lui reste une ultime étape à passer avant qu’il soit dans les têtes de tout le monde.

À part Booska-P, tu suis quoi comme média ? 

Je suis autant passionné de sport que de musique, alors je suis des médias comme 433 Football ou encore Theladbible, c’est un média britannique qui réagit à l’actualité avec des mèmes et qui a créé sa propre section Sport, Sportbible. Il y a aussi BRfootball, ils réagissent à l’actualité avec des bêtes de visuels comme s’ils étaient un milliard de graphistes, ils savent sortir les infos au moment le plus viral.

Niveau médias rap je suis Raplume et VentesRap, et pour les articles Interlude, on a le même créneau, on distille la news, on balance des tweets viraux… C’est le même modèle, la grosse force de Booska-P, c’est la qualité de vidéo qui est impressionnante. Interlude, ils ont un angle d’articles très bien pensé, je clic fort !

Ton mood du moment ?

Le matin quand il fait trop froid mais que t’es obligé de sortir de chez toi :

Travailler chez Booska-P, c’est comment ? 

Je suis en parfaite adéquation avec les valeurs du média, je m’entend bien avec tout le monde, ce qui est pas tout le temps le cas dans le monde professionnel d’ailleurs. Il y une très bonne ambiance, j’ai de très bonnes conditions de travail, on me laisse tranquille dans le bon sens du terme, il n’y a pas de malveillance et pas de tension ni de jalousie dans l’équipe.

Un grand merci à Soufiane pour ses réponses et ses explications sur le quotidien d’un Social Media Manager, on revient le mois prochain pour le portrait suivant !